Le Renault Kangoo Be Bop a effectué des débuts remarqués lors du dernier Mondial de Paris. Avec son toit astucieux, ce petit ludospace devrait trouver sa place dans un paysage automobile de plus en plus diversifié.

Son tarif est maintenant connu. Commercialisé avec des motorisations, il vous en coûtera 16990 euros avec le moteur essence 1,6 litre 16v de 105 ch et 17800 euros avec le bloc diesel dCi 105 (associé à une boîte à 6 rapports).

Compact, (le Be Bop mesure 3,87 m de long), original avec sa peinture bicolore, luminueux grâce à son toit vitré coulissant et à une vitre de portillon escamotable, le Be Bop tente de concilier loisirs et ville.

En plus de l’ESC et des nombreux équipements de sécurité passive (4 airbags, allumage automatique des projecteurs et des essuie-vitres, etc.) le Be Bop propose plusieurs équipements de confort comme la climatisation, la radio CD MP3, un ordinateur de bord ou encore des rétroviseurs extérieurs dégivrants et rabattables électriquement.

vitezometrul ala nu e cam mare??

mai ales daca ar avea si 4x4 ca pe kangoo-ul anterior

Bébé Kangoo, alias Be Bop, joue sur la fibre ludique de ses prochains clients. Relativement plaisant à conduire, le petit Renault fait penser à un gadget de plage, mais sa partie arrière, insolité, n’est pas dénuée d’intérêt.
Le Kangoo Be Bop mise sur sa singularité pour séduire, car, à ce tarif, on pe...


Le Be Bop est-il plus déluré que le Kangoo ?

Un peu. Il est surtout plus court de 34 cm (3,87 m contre 4,21 m), ne dispose que de trois portes, et n’a plus de hayon arrière mais une porte battante (pas terrible en stationnement). Mais ses sièges arrière sont montés sur glissières, repliables en portefeuille et entièrement démontables. Le Be Bop n’existe qu’en une seule finition, avec deux ambiances intérieures possibles (“Fun” ou “Chic”) et une gamme de moteurs plus réduite.

Mais qu’offre-t-il d’original ?
Ses deux petits toits vitrés avant qui s'entrebâillent et celui, arrière, qui s’avance largement pour faire du Be Bop un demi-cabriolet. Les passagers arrière profiteront du soleil, ce toit étant facile à manipuler. La vitre du portillon s’actionne de la télécommande -pratique pour charger de petits objets- ou de la console centrale, mais pas depuis la porte. Dommage ! De même, si l’on peut grimper vers ces places directement de l’arrière, rien n’est prévu pour que les passagers puissent en sortir par le même accès. Une poignée avec sécurité enfant aurait dû être prévue. Cependant, ils peuvent cependant sortir par l’avant.


A l'arrière, c'est spacieux et pratique ?
Les sièges indépendants se règlent facilement en longueur, et la place aux jambes est royale. De plus, ces fauteuils sont confortables et placés en hauteur, ce qui permet de bien voir la route. En revanche, les suspensions sont un peu trop fermes et réagissent parfois vivement sur les bosses. L’espace dévolu aux personnes est gagné au détriment du coffre, qui oscille entre 130 et 170 dm3 en mode quatre places (105 dm3 pour une Citroën C1). C’est trop juste. Le volume maximal (deux places, sièges arrière ôtés) de 1.200 dm3 est cependant plus acceptable, et la partie arrière ouvrante permet de charger des objets très encombrants.



Et à conduire, c'est drôle ?
Ca va. L’empattement réduit de 38 cm par rapport au Renault Kangoo standard rend le Be Bop un peu plus vif, et apporte un excellent diamètre de braquage : 9,65 m entre trottoirs, c’est même mieux qu’une Twingo qui nécessite 9,85 m ! Du coup, le Be Bop est très à l’aise en ville, d’autant que son diesel, certes bruyant et vibrant au ralenti (une horreur à froid !), se veut onctueux et correctement rempli à bas régime. Sur la route, le "cube" au Losange est facile à conduire, assez stable en regard de son rapport hauteur/longueur et relativement précis de direction. En revanche, la motricité n’est pas exemplaire et, malmené, le Be Bop glisse de l’avant. L’antidérapage ESP se charge alors assez brutalement de le remettre dans le droit chemin. Le dCi de 105 ch se révèle suffisant, à défaut d’être passionnant ou silencieux. Sur autoroute, les bruits aérodynamiques sont très envahissants dès 120 km/h. Malgré des suspensions arrière un peu raides à vide, le confort s’avère d’un niveau honnête. À noter également que la garde au sol, augmentée de 2 cm par rapport au Kangoo, permet de jouer avec les trottoirs ou de quitter la route pour pratiquer un peu de tout-chemin.
Toute l'originalité du Be¨Bop réside dans cette partie arrière découvrable, p...

À ce prix, est-il est bien équipé ?
Heureusement, le Be Bop ne fait vraiment l’impasse sur rien. De la climatisation manuelle aux toits -vitrés à l'avant, coulissants à l'arrière-, en passant par les sièges arrière démontables, les six airbags ou l’antidérapage, il propose presque tout d’origine. Même la peinture biton (discutable, on dirait que le capot a été récupéré à la casse !), métallisée ou vernie, est "offerte". Un oubli tout de même : le régulateur-limiteur de vitesse avec l’ordinateur de bord. C’est mesquin pour une voiture de ce prix.

Alors, ce Be Bop, il apporte réellement quelque chose ?
Le Kangoo standard rend davantage de services avec ses cinq portes dont deux sont coulissantes et, évidemment, une habitabilité très nettement supérieure. Mais il est aussi plus cher et plus encombrant. Le Be Bop propose, quant à lui, un peu de fraîcheur dans une gamme devenue plus bourgeoise que par le passé. Sa modularité arrière et ses toits ouvrants particuliers apportent une originalité et des aspects pratiques. C’est cependant au prix d’un coffre sacrifié et d’une homologation pour seulement quatre places. Bref, il n’est pas difficile de trouver plus homogène et polyvalent sur le marché pour le même tarif.