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Essai Renault Grand Scenic 2.0 dCi 160 ch 7 places
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Caradisiac a aimé :
L’habitabilité toujours généreuse
Le grand volume de chargement
L’insonorisation en progrès
La double offre 5/7 places unique
La réduction du roulis
L’amélioration de la qualité perçue
Le nombre important de rangement
Comportement dans la partie haute de la catégorie
2.0 dCi 160 ch offrant une bonne allonge.
Pas d’inflation des tarifs
Caradisiac n'a pas aimé :
Look fade
Pas de siège escamotable au 2e rang
Plancher de coffre non plat en version 7 places.
Habitacle plus sombre que celui du C4 Picasso
2.0 dCi creux en dessous de 2000 tr/min
L’habitabilité toujours généreuse
Le grand volume de chargement
L’insonorisation en progrès
La double offre 5/7 places unique
La réduction du roulis
L’amélioration de la qualité perçue
Le nombre important de rangement
Comportement dans la partie haute de la catégorie
2.0 dCi 160 ch offrant une bonne allonge.
Pas d’inflation des tarifs
Caradisiac n'a pas aimé :
Look fade
Pas de siège escamotable au 2e rang
Plancher de coffre non plat en version 7 places.
Habitacle plus sombre que celui du C4 Picasso
2.0 dCi creux en dessous de 2000 tr/min
QUOTE
Renault Grand Scénic 3 : à l'assaut du C4 Picasso
Jusqu’à l’apparition du C4 Picasso, la famille Scénic s’était tranquillement imposée comme le leader de la catégorie des monospaces compacts. Depuis les choses ont bien changé puisque le Scénic a dû céder sa première place au C4 Picasso. Cette 3e génération peut-elle permettre à Renault de récupérer sa position de leader. Réponse avec l’essai du Grand Scénic.
Beaucoup de constructeurs avaient essayé mais aucun n’était arrivé à déloger le Renault Scénic de la plus haute marche de la catégorie des monospaces compacts. Personne, jusqu’à l'arrivée du C4 Picasso qui a bouleversé la hiérarchie. Depuis cette date, les deux meilleurs ennemis jouaient au chat et à la souris pour truster la première place du podium européen. Renault se devait de réagir et ce cenzurat le cas lors du dernier salon de Genève où le constructeur au losange a dévoilé en intégralité la 3e génération de Scénic avec la version courte (qui sera vendue au mois de juin) et le Grand Scénic à l’essai aujourd’hui qui sera lancé à la fin de ce mois d’avril.
Un physique consensuel, un peu trop même
Partant du constat qu’il y a plus de 3,2 millions de Scénic en circulation, Renault ne souhaite pas rompre avec des clients qui pourraient acquérir cette 3 génération. Par conséquent, le style de la nouvelle génération de Scénic joue la carte de la continuité. On retrouve donc quelques points de ressemblance avec l’actuel mais aussi avec la dernière Mégane notamment au niveau de la face avant.
La différence entre les deux carrosseries n’est pas forcément évidente et elle se fait essentiellement au niveau de la partie arrière avec une vitre de custode différente, un porte à faux arrière allongé pour le Grand Scénic et des feux spécifiques pour chaque déclinaison (en boomerang pour le Grand contre une forme plus rectiligne pour le Scénic court). Même si l'esthétique est un critère très subjectif, nous n’avons pas été très emballés par le style de ce Scénic et nous restons plus sensibles au design de certains de ses concurrents comme par exemple le C4 Picasso.
Une question d’ambiance
Quand on s'installe dans le Scénic, on prend tout de suite conscience du travail qui a été effectué au niveau de la qualité perçue. Comme c’était déjà le cas sur la Laguna ou la Mégane, Renault a choisi avec soin les matériaux employés et l’assemblage a également progressé. Le résultat est concluant et la montée en gamme significative.
La présentation est soignée avec notamment une nouvelle instrumentation centrale qui se compose d'un nouveau compteur TFT (Thin Film Transistor) entièrement paramétrable très agréable à utiliser et parfaitement lisible. Les propriétaires de Scénic ne seront pas dépaysés. L’ergonomie est optimale. Les commandes sont intuitives et la prise en main est nettement plus simple que sur le C4 Picasso. La meilleure illustration en est le volant : surchargé de boutons pour le Citroën et simple pour le Renault. Si le petit dernier de la famille des monospaces l’emporte dans ce domaine, il ne peut que s’incliner face au C4 Picasso au niveau de l’atmosphère. En effet, grâce à son pare-brise panoramique, son intérieur est baigné de lumière. Le pare-brise du Scénic a bien été élargi afin d’augmenter la visibilité et la luminosité, cela reste insuffisant car l’impression est moins flatteuse.
L’ami des familles
Le nouveau Grand Scénic a grandi. Il mesure 4,56 m soit 7 cm de plus que la génération actuelle mais reste en deçà du C4 Picasso qui plafonne avec 4,59 m. Sans aucune surprise, le Scénic conserve l’un de ses principaux atouts à savoir une habitabilité généreuse. Grâce à une augmentation de l’empattement le Grand Scénic est pourvu d'un espace aux genoux record au second rang avec 27 cm. Aucun souci par conséquent pour les passagers. Toutefois, la situation change radicalement si vous possédez une version 7 places et que vous désirez transporter des personnes à la 3e rangée. Même si Renault a amélioré ces places, elles sont réservées à un usage d’appoint ou pour des jeunes mesurant jusqu’à 1,75 m. Au-delà de cette taille, le confort est précaire et il faudra toutefois composer avec un rayon aux genoux peu important. Globalement, Grand Scénic et Grand C4 Picasso font jeu égal en matière d’habitabilité.
Qui dit monospace dit capacité de chargement. Dans ce secteur, le Scénic confirme son expertise avec un coffre très volumineux. En configuration 7 places, il faudra bien sûr faire des concessions avec seulement 208 litres (soit l’équivalent du C4 Picasso). En 5 places, en revanche, le Scénic propose entre 564 et 702 litres suivant la position de la 2e rangée de sièges. A titre de comparaison, c’est mieux que la plupart des concurrents du segment. Si cela ne vous suffit pas, vous pouvez mettre les sièges arrière en portefeuille et obtenir 1863 litres et ce n’est pas fini puisqu’il est possible de les retirer et vous profitez ensuite de près de 2060 litres de chargement. Tout simplement unique et ce n’est pas tout puisque le Scénic dispose d’une multitude de rangements dans l’habitacle (92 litres) avec notamment des coffres dans le plancher ou une console centrale coulissante entre les sièges avant bien pratique. Bon point aussi concernant l’accès au coffre très aisé.
Des sièges extractibles et non escamotables
Malheureusement, tout n’est pas parfait et le principal reproche que l’on peut formuler concerne la modularité. En effet, contrairement au C4 Picasso, le Scénic n’a pas recourt à des sièges escamotables mais extractibles, ce qui pose l’éternel problème de leur démontage et de leur stockage. Même si Renault a justifié ce choix par un meilleur confort et le fait que peut de personnes les enlèvent, il faut tout de même insister sur la pénibilité de leur dépose avec un poids individuel avoisinant les 15 kg. Bon courage pour la séance de musculation… Parmi les autres griefs, on notera également le plancher non plat pour les versions 7 places, une fois tous les sièges enlevés mais aussi l’abandon de la lunette arrière ouvrante, une option peu prisée soi-disant mais bien pratique quand même.
Enfin, terminons par l’une des particularités du Grand Scénic à savoir le fait d’exister en 2 configurations 5 et 7 places. La seule différence réside dans la présence des places 6 et 7. Si vous faîtes l’impasse dessus, vous bénéficierez d’une volume de chargement plus conséquent d’environ 50 litres mais surtout d’un prix d’achat en baisse de 700 €.
Des prestations dynamiques en net progrès
Les premiers tours de roue au volant du nouveau Scénic sont révélateurs de grandes améliorations. Ainsi, le roulis qui caractérisait les deux générations précédentes a presque totalement disparu et se rapproche donc de celui d’une berline avec 0,40°/ ms-2 d'accélération transversale pour le nouveau Grand Scénic alors que la moyenne du segment se situe à 0,46°/ms-2 ( et même 0,47°/ms-2 pour le Scénic II). Voici une bonne nouvelle pour tous ceux qui avaient tendance à être malades sur les routes sinueuses. Il demeure bien sûr quelques mouvements de caisse lors des phases d’accélération et de freinage mais cela n’a plus rien à voir avec les anciennes versions. Cette volonté de se rapprocher d’un comportement d’une berline se retrouve dès la conception puisque le Scénic 3 utilise les trains roulants de la dernière Mégane 3 et cela se ressent. La position de conduite plus basse qu’auparavant mais avec une amplitude de réglage du volant plus importante et une diminution de la hauteur du levier de vitesses est nettement plus plaisant. Le résultat est concluant et l’impression de conduire une camionnette aurait même tendance à disparaître.
L’autre point fort du nouveau Scénic est sa bonne insonorisation et son excellente filtration. Il se veut donc très agréable à utiliser avec un silence de fonctionnement dans le haut de la moyenne avec toutefois quelques bruits d’air sur notre modèle d’essai dus en grande partie au toit ouvrant. La direction héritée de la Mégane est particulièrement douce et relativement précise mais on regrettera toutefois un manque de remontées d’informations mais rien de primordial pour autant.
A son lancement, le Renault Grand Scénic sera disponible avec pas moins d’une dizaine de motorisations. On trouve donc en diesel sous son capot, le 1.5 dCi (105 ou 110 ch), le 1.9 dCi 130 ch (avec ou sans filtre à particules) et le 2.0 dCi (150 ch en boîte automatique ou 160 ch en boite mécanique à 6 rapports). En essence, à noter surtout le tout nouveau 1.4 TCe 130 ch. Il côtoie des blocs plus ancien comme le 1.6 110 ch qui sera décliné en GPL et bioéthanol ainsi que le 2.0 16 140 ch (boîte mécanique ou CVT). Il n’y a donc que l’embarras du choix.
Pour notre première prise en main, nous avons eu droit au 2.0 dCi 160 ch qui chapeaute la gamme diesel. Malgré son couple de 380 Nm disponible entre 2000 et 5000 tr/min, ce moteur se révèle légèrement creux en dessous de 2000 tr/min. Passé ce régime, ce 4 cylindres n’a aucune difficulté à mouvoir les 1600 kg du Grand Scénic. Il autorise même des vitesses de croisière largement supérieures aux vitesses légales sur autoroute sans aucun problème. Bonne surprise concernant la consommation avec une moyenne enregistrée de 9 litres/100 km, et ce malgré une allure assez élevée.
Un équipement complet avec quelques originalités
La gamme de la nouvelle Scénic se compose de 5 finitions. La dotation de l’entrée de gamme (Authentique) est assez chiche avec 6 airbags, l’ESP, la climatisation manuelle, la Carte Renault, le régulateur-limiteur de vitesse et la radio CD MP3. Le second niveau (Expression) est nettement plus intéressant avec le frein de parking assisté, la climatisation régulée bizone, les rétroviseurs électriques et l’allumage automatique des feux et des essuie-glaces. Avec la finition Dynamique, vous avez droit aux antibrouillards, à la carte Renault mains-libres, à l’aide de parking AR et aux jantes 16 pouces. Le niveau Privilège comprend en supplément la surveillance de la pression des pneus, la console centrale coulissante et l’aide au parking AV/AR. Enfin, le haut de gamme Jade reçoit le toit ouvrant en verre panoramique, les vitres AR et lunette AR surteintées, les sièges avant chauffants, les jantes 17 pouces et la sellerie cuir.
La grande originalité du Scénic 3e du nom est le fait qu’il est le premier véhicule à inaugurer le partenariat entre Renault et TomTom. Ce dispositif à moins de 500 euros offre toutes les fonctionnalités d’un système de navigation nomade dont notamment l’info trafic avec itinéraire alternatif, les limitations de vitesse et surtout les alertes radars ; tout en étant nettement plus facile et moins onéreux à faire évoluer que les GPS embarqués classiques grâce à la possibilité de se connecter à un site internet dédié.
Le Renault Grand Scénic 5 places est commercialisé dès la fin du mois d’avril à des tarifs compris entre 20 400 et 32 200 €. Ajoutez 700 € pour la version 7 places. Renault a ajusté ces prix avec une réduction de 300 € de l’entrée de gamme et de 600 € pour le 1.5 dCi Expression. Une bonne idée vu la période. A titre d'exemple, le Grand Scénic dCi 130 Jade est moins cher que le Grand C4 Picasso 2.0 HDi Exclusive de près de 2000 €.
Si l’on ne tient pas compte du look toujours aussi quelconque, le nouveau Grand Scénic a indéniablement progressé au niveau du comportement et de la qualité perçue. Parallèlement à cela, il conserve certaines valeurs qui ont contribuer à son succès comme son habitabilité ou son volume de chargement toujours aussi important. Malgré tout, certains défauts demeurent comme l’absence de sièges escamotables au 2e rang. Il ne peut pas enfin rivaliser avec le C4 Picasso en matière d’ambiance intérieure car le monospace de Citroën impressionne toujours avec son pare-brise panoramique.
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